Organisé par l’EGE Saint-Raphaël, l’ultrapaddle raid est une course de relais en paddle visant à récolter des fonds pour l’association Le Chant des Dauphins, qui aident les enfants souffrant de troubles psychologiques et mentaux, ainsi que pour la Ligue contre le Cancer de Calvi. Étant à l’origine un bateau amenant les enfants regarder des dauphins en pleine mer, ce projet est devenu la 1ère course de paddle en termes de distance en mer.
Cette année, 5 équipes de 2 rameurs, accompagnée d’un voilier, ont pris part dimanche matin à cette compétition. Jean Frédéric Tillie, adhérent et propriétaire depuis 5 ans au Yacht Club de Toulon et récemment membre du comité directeur, y participait pour la seconde fois en binôme cette fois-ci avec Julien Castel. L’ objectif de cette traversée retour : rallier Calvi et Saint-Raphaël en moins de 30 heures. Une première place et un objectif atteint pour Jean Frédéric et Julien, qui se sont relayés pendant 23 heures et 46 minutes pour rejoindre Saint-Raphaël à 7h46 !
Une performance aussi difficile sur le plan mental que physique, d’après Jean-Frédéric : » On a enchaîné des relais de 2 heures comme nous l’avions prévu. Mais c’était très dur parce que tous les deux, mon binôme et moi, nous n’avons pas réussi à dormir durant la traversée. On montait sur le bateau, on se douchait et on mangeait, quand on y arrivait. Chacun notre tour, nous avons eu un coup de chaud. On a fait à peu près 73 000 coups de rame chacun. Donc on a eu des moments vraiment difficiles, mais seulement 2 heures après, on était reparti parce que c’était une expérience tellement incroyable. Hypnotique. «
Pour une moyenne de 8,2 km/h, le binôme a su profiter des conditions idéales pour remporter la course et laisser un temps record à battre pour les futurs participants ! De plus, les conditions étaient tellement calmes que les rameurs ont pu profiter de scènes exceptionnelles avec des animaux marins sauvages. Des moments hors du temps. « On a croisé des dauphins, des groupes de poissons-lune. J’ai même vu une tortue, car c’était tellement plat que l’on voyait tout à plus de 500 mètres. Le raid a même croisé un rorqual. Des conditions idylliques, vraiment. »
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